Talostolida pellucens pellucens (Melvill, 1888) & Talostolida teres teres (Gmelin, 1791)

Talostolida pellucens pellucens - (Melvill, 1888) represented as Talostolida pellucens - (Melvill, 1888)
Talostolida teres teres (Gmelin, 1791) voir Talostolida teres (Gmelin, 1791)

4 cypraea de la famille des teres, trouvées en 2009 autour de Nosy Be à Madagascar. Je dirais pour les 2 de gauche teres teres (cylindriques) et les 2 de droite pellucens pellucens (ovales, base blanche).
Qu'en pensez-vous?

Correct pour moi! Autre signe distinctif: bandes visibles sur la base pour C. teres teres.

Lorenz et Hubert semblent d'accord aussi !

Ok, merci pour les confirmations!

Voici un lot de 6 Talostolida teres / pellucens

provenant toutes de Nungwi Zanzibar Tanzanie
récoltés par des pêcheurs locaux
entre le niveau des marées
vers 1994

Les 2 du haut : 35 et 34 mm
surement  T. teres  teres (Gmelin ,1791)

au milieu : 32 et 29.5 mm
surement T. pellucens pellucens (Melvill , 1888)

Les 2 du bas : 25 et 25 mm
surement T. pellucens pellucens ( Melvill , 1888)

Voici quatre Talostolida pellucens pellucens de Zanzibar. Les trois petites ont été trouvées par moi sur le récif de Bwejuu sur la côte est. Elles ont toutes des traces parme sur le nez. La petite ronde avec les gros points du côté columellaire répond assez bien à la description de la forme natalensis. Cette sous-espèce ou forme est connue des côtes Sud-Africaines et de Madagascar côté canal de Mozambique. La grande était taxonée alveolus !!!! Taille: 38, 27, 26 et 24 mm.

Bonjour, je pense que nous avons affaire qu'à des Pellucens. La forme teres est plus cylindrique, pas de tache dorsale et pas de gros points sur la marge columaire. Les deux du haut pourraient y faire penser, mais il y a une tache dorsale. Les specimens de la côte est africaine sont moins typiques que les pellucens trouvées dans le Pacifique, mais les caractéristiques restent les mêmes. 
Ce n'est que mon avis, bien sûr. Je pourrais avoir loupé un détail, mais je ne pense pas, vos photos sont parfaites.

Bonsoir!

Cette information est peut-être obsolète, mais dans le Triton 05 2002, il a été indiqué que teres teres avait une tache dorsale présente, ce qui est l'un des signes dans la différenciation de cette sous-espèce et elatensis. J'ai quelque chose a manqué? Pourriez-vous m'aider à clarifier cela?

Il vaut mieux se référer maintenant au nouveau Guide du Dr. Lorenz. La description de teres est conforme aux specimens habituellement entre mes mains. Avec des caractéristiques claires : pas de tache dorsale, un dessin plutôt en chevron qu'en bande. Et normalement, pas de points sur la marge columaire. Il peut y en avoir, mais ils sont tout petits, comme des pointes de stylo, et dispersés (Philippines, Polynésie - sous-espèce janae, pour celles dont je dispose).

Le livre "New Worldwide Cowries" rapporte également que teres teres peut avoir une tache dorsale (environ un tiers des coquilles) Ou vouliez-vous dire une édition plus moderne?

Je dois avoir les 2 tiers restants .

Au fait, merci de partager vos pensées!

Le New world cowries, c'est l'ancien livre de Félix Lorenz. Je parle du nouveau, le volume 1 du guide to the gastropod family cypraeidae. Sa position sur les teres a considerablement changé.

J'ai deviné. C'est ce que j'ai appelé "une édition plus moderne". Comment le dr Lorentz appellerait-il un coquillage sur la photo de l'article maintenant?

Teres eilatensis

Sur le forum, il y a un sujet intéressant sur teres alveolus. On peut y voir la teres sous toutes ses coutures (merci les as des photos multiprofils), et les caracteristiques sont presents : cylindrique, pas de tache dorsale, un dessin avec des 'chevrons".

Merci beaucoup pour le conseil. Je vais essayer de comprendre. S'il y a des difficultés, je ferais mieux de commencer un nouveau sujet...

Autre exemple de cohabitation (sympatrie) entre teres et pellucens dans une même localité :

- à gauche : Talostolida teres teres (Gmelin, 1791). 24.5 mm

- à droite : Talostolida pellucens pellucens (Melvill, 1888). 19 mm

Provenant toutes les deux de Marau Sound, Guadalcanal, Iles Salomon et récoltées en eau peu profonde (moins 2 m)

Bonjour !

Il est possible que certains d'entre vous, comme moi, aient été surpris(e) par la révision par F. Lorenz du taxon Talostolida pellucens. Je me demandais également sur quoi reposaient ces conclusions, et il y a quelque temps, j'ai appris des détails que j'aimerais partager avec vous. 

Donc, selon F. Lorenz ("Cowreis - A Guide To The Gastropod Family Cypraeidae"), dans le livre de 2002, en raison de références et d'interprétations incorrectes, il a présenté pour la démonstration pas une teres teres mais une mince pellucens pellucens.

Sur la base d'études supplémentaires, y compris l'analyse moléculaire, une comparaison a été présentée - voici quelques différences majeures :

• teres n'a jamais une tache dorsale, seulement des bandes transversales intermittentes - pellucens a généralement une tache compacte ou légèrement floue sur le dorsum au-dessus la bande ;
  
• teres a des points marginaux assez petits et distancés, les points ne sont généralement pas du côté columellaire - pellucens a des points marginaux assez grands ;
  
• chez teres, le labrum est séparé du dorsum par un sillon - chez pellucens, cette transition est lisse ;
  

Les pellucens sont très variables en forme. 

Pour teres f. alveolus, elle est plus mince et cylindrique, moins calleuse, avec la bouche plus large.

Pour la comparaison, voici deux coquilles de taille approximativement égale, pêchées au même endroit (Philippines, Cebu, île d'Olango) et à la même profondeur (~10 m). À gauche - une pellucens pellucens (28.2 mm), à droite - une teres teres (31.3 mm) :

Très pédagogique 

pellucens a généralement l' apex ombiliqué/invaginé .....

Très instructif, cela m'a permis de contrôler mes coquilles.
Merci Katerina.

Merci Katerina, c'est exactement cela. La forme générale n'est pas le premier critère d'identification. L'absence de tache dorsale est un critère prépondérant. On le voit bien sur la Talostolida teres teres de droite, dont le motif dorsale est très "chevronné" et sans tache. Les petits et rares points noirs en haut des marges également. Le bourrelet sur l'ouverture postérieure enfin, et il est encore plus particulièrement visible chez Talostolida teres janae. Et aussi très présent aussi sur ton spécimen de droite. Autre critère d'identification très pratique, il n'y a pas de points noirs sur le bourrelet des Talostolida teres.

Merci encore une fois ! J'espère que tout cela ensemble sera utile à tous ceux qui s'intéressent  

Ta planche est remarquable. Cest une référence pour le coup. Elle résume bien les différences entre les deux espèces.