Changements dans les populations

Bonjour, les Cypraea Tigris sont bien présentes à l'ILE  MAURICE où elles sont abondantes. 


Tigris et sa ponte

 
RESERVE:
Je dis qu'elles sont abondantes, mais mes infos datent un peu et les choses peuvent changer rapidement, notamment à cause de la pollution.
Ce n'est peut-être pas le bon endroit pour en parler, mais on a eu des donneurs d'alerte pour des des espèces que l'on ne trouvait plus aux endroit connus, cela pouvait être l'œuvre de prédateurs marins ou autres ??? Ces espèces disparues réapparaissaient un peu plus tard en des endroits parfois éloignés où elles pouvaient se développer.

Bonjour et merci beaucoup !

La fluctuation du nombre de certaines espèces de Cypraeidae, par exemple, est un phénomène connu, de l'extinction presque complète à une nouvelle abondance d'individus. 

Apparemment, il existe à la fois des facteurs objectifs tels que l'influence des courants (ce qui peut également favoriser ou décourager la réinstallation des véligères) - et la destruction de l'habitat, par exemple, dans le développement de zones portuaires ou touristiques (voir Hawaii, Afrique du Sud, etc.), ainsi que par les catastrophes naturelles (comme un tsunami qui a détruit un habitat de l'une des populations de Naria lamarckii redimita) ou anthropiques (de la récente - île Maurice)    

Les espèces étroitement liées aux coraux souffrent de leur mort, les changements de température pour les espèces ayant une certaine adaptation peuvent être tangibles. Je pense que les prédateurs et les parasites peuvent aussi avoir un impact sur la population.

Il ne faut pas oublier que l'excès de collecte réduit non seulement la taille, mais aussi la diversité génétique, ce qui réduit les capacités d'adaptation des populations - ce qui les rend vulnérables.

Il y a deux ans les tigris étaient effectivement nombreuses à Maurice mais pas partout. Nous avons écumé bien des sites sans en voir une seule et ailleurs une tous les quatre ou cinq mètres mais avec interdiction (par notre ami local) d'en ramasser plus de deux par personnes ce à quoi nous nous sommes pliés sans problème.
Depuis la catastrophe de l'an passé que reste t'il ? La fin du confinement nous le dira sûrement.

J'avais lu sur la réduction du nombre de tigris comme celle décrite par Michel - mais je ne me souviens pas où et à propos de quelle population exactement, désolée...

Donc, espérons que la Nature nous pardonnera une autre erreur et un mépris pour la prudence - et espérons que tout sera fait pour éliminer les conséquences et éviter que cela ne se reproduise (oui, malheureusement, cela semble assez utopique).

J'ai lu il y a quelques années un article sur les lemmings de la zone arctique.
Leur population par moment augmente de façon exponentielle.
En résulte une augmentation des populations de leurs prédateurs.
Les phénomènes conjugués de la prédation importante et de l'insuffisance 
de nourriture pour les lemmings provoquent une baisse rapide de leur population.
Ce qui implique une mortalité croissante de leurs prédateurs.
Et ce phénomène recommence quelques années plus tard .
Il est fort possible que des phénomènes similaires se produisent
dans le milieu marin.
Il y a certainement aussi des phénomènes saisonniers où les populations
se déplacent au niveau bathymétrique.

Bonjour !

Ce sont les équations de prédation de Lotka-Volterra 

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En ce qui concerne les effets épisodiques des courants, je suppose qu'El Niño a un effet, en particulier sur les espèces moins profondes (comme vous l'avez dit à propos de la bathymétrie)...

Je pense, dans tous les cas, tous les facteurs possibles doivent être pris en compte dans l'ensemble, avec un réseau complexe et parfois non évident d'interconnexions.

Merci pour les liens , mais j'ai regardé et il y a trop longtemps que je n'ai plus 
travaillé sur ce genre de problèmes à équations. Mais le principe me reste compréhensible.