conservation des bivalves dulcicole

Les bivalves d'eaux douce semble difficile à conserver en évitant fissures et décollements, comment conserver les coquilles intactes? quelle méthode?    
J'en appelle à nos experts en la matière.  

Je limite la desquamation du périostracum et les petites fissures de sécheresse avec des applications d'huile de paraffine. 

Je me souviens d'un message de Grosha qui faisait une mixture à base de polystyrène. En fait un revêtement "plastique" qui isole complètement la coquille des atteintes extérieures.

Revoici le sujet sur le nettoyage des coquilles terrestres et les messages de Grosha :
https://www.forumcoquillages.com/t8348-nettoyage-des-coquilles-terrestres#75985

Merci Philippe, j'utilise déjà de la parafine, cependant si je la dilue avec un peu d'alcool cela devrai penetrer plus facilement à l'interieur, dans ce cas l'alcool risque t'il de dégrader la coquille?.
Pour l'idée de plastifier la coquille j'ai un peu peur pour elle, Grosha ne se connecte plus impossible d'en savoir plus à ce sujet.

Grosha a écrit:La cuve à ultrason utilisée simplement avec de l'eau n'altère pas du tout un périostracum en bon état.

Par contre sur certains périostracums déjà altérés, qui partent en écaille, l'eau fini par les décoller, même sans ultrasons.

Une solution pour fixer ce type de périostracum altéré sur une coquille gentiment brossée à sec, l'enduire d'une résine maison réalisée à partir de polystyrène expansé propre fondu dans du trichloréthylène (à utiliser en local bien aéré).

La densité de cette résine peut varier selon les cas. Elle peut servir à consolider des fossiles très altérés, ou en grande dilution fixer un périostracum altéré.
Si on en mets trop, il suffit de pomper l'excédent au pinceau à l'aide de trichlo.

Voila ce que Grosha disait à ce sujet
Si tu essayes, fais nous connaitre ton point de vue.

Merci Bernard, mais ce n'est pas tant un problème de pério, c'est lié au fait que les bivalves d'eau douce sont constitué de plusieurs couches de calcaire qui en séchant ne se rétracte pas de la même façon, provoquant des fissures. En tout ca c'est comme ça que je le comprend, il faut donc connaître la méthode qui permet de les éviter.
En fait ce n'est pas de la réparation c'est de la prévention.
Car en ce moment je me balade sur les sables de la loire, et je trouve des épaves un peu partout des grosses  des petites, mais jamais en grande quantité, parfoi elles sont intactes tant que le soleil ne les a pas cassé, parfoi aussi encore immergé.
Pour moi c'est nouveau et je découvre. C'est Unio qui va être content je lui en avais promis.
Je tien donc à conserver ces coquilles intacte avec leur pério, et en connection, san que le dessechement inévitable entraine des fissurations et décollements.
Comment cela se passe pour ceux qui en ont en collection?

J'utilise l'huile de paraffine, mais parfois, même avec cette méthode les coquilles peuvent se fissurer. C'est le cas  de l'espèces de Anodonta dont leur coquille est plus fragile que ceux de Unio. Il est donc nécessaire de le garder dans des sacs en plastique bien fermé, même après l'onction d'huile. Meme les changements de température brusques le peuvent affecter.

Je conserve également mes unios & cie dans des sachets zip. 

Je les enduis généreusement de paraffine, je les laisse avec l'excédent quelques heures avant de les essuyer et de les stocker dans leur sachet.

merci  

Lumas 49 a écrit:Merci Bernard, mais ce n'est pas tant un problème de pério, c'est lié au fait que les bivalves d'eau douce sont constitué de plusieurs couches de calcaire qui en séchant ne se rétracte pas de la même façon, provoquant des fissures. En tout ca c'est comme ça que je le comprend, il faut donc connaître la méthode qui permet de les éviter

C'est exactement ça et c'est aussi le cas de certaines coquilles marines comme les fameuses Pinna nobilis (à un degré moindre). La solution radicale (adoptée par certains musées mais aussi certains collectionneurs) consiste à conserver ce type de coquilles totalement immergées dans l'huile de paraffine [question : en théorie ça devrait aussi marcher avec la glycérine ?]. Par contre c'est moins joli dans les vitrines ;-)

Merci zonatus
Mais j'ai une autre question, faut il séparer les valves ? Ou alors les maintenir serrées en attendant le séchage ?. Personnellement je serais assez tenté de les séparer, ai je raison sur ce point?

Les valves doivent être unis. Pendant la sécheresse le ligament tend à ouvrir la coquille, donc la coquille doivent être lié tout autour avec une bande de tissu. Je conserve chaque fois une coquille ouverte ,,forme de papillon" comme je le dis, pour être visible la dentition et l'impressions de muscles adducteurs sur la coque.Je vais faire quelques photos d'aujourd'hui.

Désolé pour la qualité d'image, mais ... la lumière naturelle ne peut pas être remplacé.
Un exemplaire relié pour maintenir fermée la coquille pendant la  sécheresse de ligament


Après l'onction avec d'huile de parafine, je garde des specimens de Anodonta dans des sacs en plastique ,, zip-lock"


Quelques spécimens de Unio, l'un conservés en forme de papillon

Merci Unio, je vais suivre tes conseils

Zonatus à parlé de glycérine, or je m'en sers pour éviter le dessèchement, garder souple et empêcher les colorations sur mes genitalia. Si je fait un essai sur un bivalve (un qui est abîmé) ?
quelqu'un a-t-il un avis?

Je reste un peu baba, je dois dire, Unio. C'est extrêmement interessant. Merci beaucoup.